août 20, 2015
Les yeux fermés, les yeux ouverts
Puisqu'il faut rapprocher l'espace qui me sépare du départ. Nuit où j'attends. Exposition à l'obscurité. Si je prends en photo la nuit entière, sera-t-elle moins longue. Mon corps incontestable, je joue avec, en attendant que le temps passe. Ce soir les fenêtres brillent comme des issues. La chute est un saut en hauteur, basculons les perspectives.
Virginie Gautier
13:04 Publié dans LITTERATURE / Anthologie de Corinne Le Lepvrier
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