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mai 20, 2010

Tsiganes

J'évoquerai d'abord la couleur de mon âme : l'immensité du ciel omniprésent, l'éternité de l'instant où la nuit n'était que la continuation du jour, la boue, l'eau bue saumâtre, l'inconfort...Le défi des incessants départs, les tourbillons de poussière, les rabres rares, les vents plaintifs, le ciel nocturne rassurant...Le piaffement des chevaux, le cercle des roulottes, les feux de camp, les jeux des enfants, l'aboiement des chiens...Les raids de la police montée, la dignité des Rom, leur magnétisme animal, le lac où, au soleil, jouaient les carpes, la venue du crépuscule...

Je m'étais approché du camp...

Jan Yoors

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