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mars 04, 2012

Vita (La vie légère)

Rien que des cousins : le sang proche, les ressemblances physiques, un temps commun dans les mêmes bois. Voilà leur enfance, ici même, avant la débandade en direction du monde. Il y a des images qui resteront fixées dans l'air de la maison. Pas de rituels, pas de lois, pas d'autres qu'eux-mêmes. Un imaginaire commun, les mêmes nuits. Ils sont si agiles, des têtes tellement pensantes. Même si on voulait approfondir leur monde, on serait confronté au problème de la langue. Peut-on comprendre ce qu'ils se disent ? Voilà ce qui rend difficile l'approche de ces êtres qui se retrouvent toujours les murs épais, sans une porte à laquelle frapper, habités par des raisons profondes de vie et d'amour. Les montagnes non plus ne sont pas inertes. C'est une enclave. On ne peut que rendre le sentiment flou d'un monde qui ne se meurt pas.

Léonor Baldaque

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