oct. 15, 2009
Courir dans les bois sans désemparer
... J'aimais bien aussi les dessins de fous, m'asseoir dans les squares le chemisier ouvert sur ma gorge gonflée de sang, regarder les bébés tout mous dans leurs poussettes, les moineaux se battre pour des miettes de brioche, les hommes assis, les jambes écartées. J'écoutais les mères parler avec ferveur de leurs enfants. J'allais aussi à la fauverie du zoo de Vincennes, pour sentir l'odeur chaude et âpre des panthères. J'aimais surveiller le flanc rayé et danssant du tigre, sa langue veloutée parfaitement rose. Au musée des Colonies j'attendais longtemps, devant l'aquarium géant, le mérou centenaire, énorme. Il surgissait des ténèbres et venait se coller à la vitre, son regard abyssal me clouait de terreur. Me donnait aussi du courage.
Sylvie Aymard
14:34 Publié dans LITTERATURE / Anthologie de Corinne Le Lepvrier
Commentaires
ATTILLA JOZSEF
Il était gai,un brave gars,
mais défendant sa conviction
Adorateur des convictions
et l'air d'un dieu malgré cela.
Un médecin lui donna
son manteau. Sa famille l'a
muni d'un nom: " Dehors-Fripon"
Il trouvait dans la religion
des prêtres mais non point la foi.
Immense était sa perdition
Allons, ne vous en faites pas!
Attilla Jozesf
Écrit par : Yann.M | oct. 22, 2009
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